Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 21 octobre 2006

Le Pays Pévèlois

Communiqué de Presse : Alain Duchesne, Maire de Tourmignies, le 18 Octobre 2006, La voix du Nord

 

Pays versus Pôle d’excellence rurale ?

 

Créer un Pays c’est promouvoir une façon de travailler qui privilégie le consensus, la participation des habitants et des acteurs socioéconomiques. En cela le Pays permet le développement d’une démocratie participative accrue. C’est une démarche de longue haleine, nécessitant de partager un diagnostic et d’élaborer des priorités de développement en partenariat avec la société civile et les partenaires institutionnels.

La démarche Pays est « une attitude, une volonté » qui permet d’affirmer une identité propre et d’être reconnu par les partenaires institutionnels (Etat, Région, Département, Union Européenne…) et ainsi d’être éligible à certains crédits.

La constitution d’un Pays Pévèlois n’est pas antinomique d’une réflexion visant à répondre à l’appel à projets sur les pôles d’excellence rurale. C’est d’ailleurs dans ce sens que s’est inscrite la démarche Pays de Lys romane (dont la situation est proche de la Pévèle car c’est un pays en émergence), dont un projet de maison du Tourisme devrait être labellisé par l’Etat.

Cependant  répondre à l’appel à projets dans le cadre des pôles de compétences rurales nécessite que les communes concernées soient averties au préalable des conséquences financières que cela pourrait engendrer.

Pour notre territoire, le projet de couverture très haut débit (appelé Services innovants et structurés en réseau) porté par l’association Pévèle 2000, s’il était retenu dans le cadre des  pôles d’excellence rurale ne pourrait espérer qu’un financement à hauteur de 30 % par l’Etat et obligerait les Communautés de Communes du Pays de Pévèle, la Communauté de Communes du Carembault, la Communauté de Communes d’Orchies-Beuvry la Forêt, la Communauté de Communes rurales de la Vallée de la Scarpe et la Commune de Pont-à-Marcq à couvrir le reste (soit environ 160 000 euros pour chaque communauté de communes).

Je pense que ce projet pourrait être intégré à la charte de développement ce qui nous permettrait d’obtenir des sources de financement bien supérieures. Mais la décision reviendra au Conseil de Développement, une fois qu’il sera constitué.

Plutôt que de se confronter (en référence à la visite du Ministre Estrosi et le communiqué de presse de Dominique Bailly), pour savoir laquelle des politiques (sur les pays) proposées par l’Etat ou la Région est la meilleure, réjouissons nous que l’Etat et la Région mettent en place des dispositifs financiers conséquents pour le  développement des territoires ruraux (pôles d’excellence rurale pour l’Etat et contrat de Pays 2007-2013 avec un objectif de un million d’euros par an pour le Conseil régional).

Interrogeons nous d’abord sur ce que nous voulons faire de notre territoire et comment les dispositifs mis en place par les uns et les autres peuvent nous permettre d’atteindre nos objectifs.

La démarche de construction du Pays est encore longue (diagnostic et charte restant à élaborer, réunion de première assises en novembre), il faudra être prêt fin 2007 pour espérer être éligible au contrat de Plan Etat Région.

Il ne faut pas se laisser disperser par les enjeux politiques à venir si nous voulons pouvoir profiter de toutes les opportunités qui s’offrent à nous pour amorcer les grands projets attendus par nos citoyens.

12:10 Écrit par Alain DUCHESNE dans Pays pévèlois | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : UDF;Village ; politique

mercredi, 18 octobre 2006

Pays de Pévèle en marche

Force est de constater que depuis le 27 septembre 2005 la construction du Pays de Pévèle n'a jamais été aussi dynamique. Date à laquelle j'avais, avec le soutien de l'Etat, de quelques élus, initié une réunion sur les enjeux de la construction du Pays de Pévèle. Chacun y trouvera en fonction de sa sensibilité une plus ou moins grande causalité.

Aujurd'hui en intégrant la commune de Pont-à-Marcq notre territoire est homogène. Le recrutement d'un développeur, nous l'espérons, devrait nous permettre d'être éligible au contrat de Plan Etat-Région 2007-2012. Reste à en définir les grands axes de politique commune et à organiser une conférence des maires en présence des représentants de l'Etat, pour expliquer aux parties prenantes les véritables enjeux de la construction du Pays de Pévèle.

21:15 Écrit par Alain DUCHESNE dans Pays pévèlois | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique

mardi, 17 octobre 2006

Exposition de sculptures à Tourmignies

medium_IMG_0959.JPGL'Association ARCADIA

 organise une exposition de sculptures

dans ses locaux près de la Salle de Fêtes de Tourmignies,

Le Samedi 21 Octobre de 14 H à 18 H et le dimanche 22 Octobre de 14 H à 18 H

 Ce sera également l'occasion de rencontrer sur place les artistes qui exposent et  membres de l'association.

Cette association organise tous les deux ans à Tourmignies la plus grande exposition de sculptures en plein air au Nord de Paris

 

vendredi, 13 octobre 2006

Le budget 2007 et l'endettement de la France

                  Le budget présenté par le gouvernement est annoncé comme une prouesse car il devrait permettre, avec l’hypothèse d’un taux de croissance de 2,3 % en 2007, de ramener le taux d’endettement de l’Etat à 63,6 % du PIB (chiffre INSEE). Si le gouvernement suit cette ligne se sera la première fois depuis son arrivée qu’il baissera ce ratio.

Le PLF (Projet de Loi de Finance) est construit autour d’un déficit de 41,6 milliards d’euros contre 42,7 milliards en 2006 et 43,5 milliards en 2005. Cela veut dire qu’annuellement les recettes de l’Etat ne suffisent pas à satisfaire ses dépenses. En 2007 les dépenses auront augmenté de 0,8 % (selon le PLF). (Malgré la suppression de 15 000 postes de fonctionnaires dont la moitié dans l’éducation soit trois fois plus qu’en 2006). Rappelons également que dans les dépenses annuelles de l’Etat sont comptabilisées les remboursements de la dette (plus de 15 % des dépenses, ce qui correspond à nos impôts sur les revenus). Dans ces conditions vous comprendrez avec moi que l’endettement en valeur ne peut pas diminuer. Au contraire il ne fait qu'augmenter.

La baisse du taux d’endettement qui est mesuré par : Endettement / PIB se comprend par le fait que l’endettement s’est élevé moins vite que la croissance.

Selon le ministère des finances le PIB de la France devrait atteindre1783 milliards pour 2006.

Dans ces conditions la dette publique devrait s’établir à environ :

      1152 milliards en 2006, soit 64,6 % du PIB de la France.

Selon le ministère des finances le PIB de la France devrait être de 1 856 milliards en 2007. Dans ces conditions la dette publique devrait s’établir à environ :

      1180 milliards en 2007 si on respecte le ratio de 63,6 % du PIB de la  France.

Si le ratio d’endettement était resté stable par rapport à 2006 nous aurions un endettement de 1198 en 2007 (soit 0,646 . 1856). La baisse de 1 % du ratio d’endettement nous permet d’éviter 18 milliards de dette supplémentaire.

Conclusion : La dette décélère mais reste plus importante qu’au début du quinquennat. Au total la hausse de la dette sur ces cinq ans aura était de 246 milliards d'euros ! Le taux de prélèvements obligatoires aura  augmenté passant de 43,1 % du PIB en 2002 à 43,7 % en 2007 (selon le PLF présenté par le gouvernement). Pour rappel : les prélèvements obligatoires concernent tous les impôts et les cotisations sociales versées. Les ponctions de l’Etat sur la richesse ont été de plus en plus importantes durant ces cinq dernières années.

Jacques Chirac soutenu par l'UMP nous avait annoncé la baisse des impôts sur le revenu de 30 %. Nous avions annoncé que cela obérerait notre croissance et que cela était intenable financièrement (voir ma note sur : La baisse des impôts était-elle souhaitable ? : archives sur ce blog).

Le gouvernement n’a pas pu mener la politique qu’il avait annoncée car la conjoncture n’était pas propice. Cette politique aura été très dommageable pendant ce quinquennat. Le chômage aura dépassé à certains moments plus de 10 %.

Ce gouvernement comme nous l’avions annoncé a fait croire aux français qu’il allait mener une politique de réduction fiscale volontariste, (politique inadaptée en période de ralentissement et de faible confiance des agents économiques).

C’était faire preuve d’une méconnaissance des fonctionnements réels de l’économie, 

 à moins qu’il ne s’agisse là que de manœuvres électoralistes. A vous de choisir !