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samedi, 04 novembre 2006

Le travail une ressource ?

Pourquoi continuer à faire peser les charges sociales sur le travail ? Comment transformer l’emploi en ressource plutôt qu’en charge ? Comment lutter contre les déficits de nos comptes sociaux et encourager l’emploi ?

 

Notre système fiscal fait peser les charges sociales sur les salaires. Dans une telle configuration les entreprises en licenciant peuvent faire baisser substantiellement les charges salariales (salaires et cotisations sociales). En indexant les charges sociales sur les salaires nous  renforçons le poids de la variable « licenciement » dans la recherche du profit.

Pas étonnant (alors que l’on s’en indigne) de voir les cours des actions des groupes qui annoncent des plans de licenciement, monter après des licenciements.

En licenciant pour élever leur excédent brut d’exploitation*, les entreprises réduisent leur contribution aux organismes sociaux alors qu’au même moment la hausse du chômage qu’elles occasionnent génère une augmentation du déficit des organismes sociaux. (Effet ciseau).

Ce comportement logique et rationnel au niveau de l’entreprise (micro économique) en se généralisant conduit au niveau macro économique à l’augmentation du taux de chômage, à menacer notre système de couverture sociale et à élever l’endettement colossal de notre pays (1180 milliards estimé en 2007 !).

Nous sommes face à « un effet ciseau » auxquels les gouvernements n’ont pas  répondu. Il est de la responsabilité des gouvernements de réguler les comportements individuels des entreprises  lorsque ceux-ci conduisent à un sous optimum  économique et social.

Dans cette affaire ce ne sont pas les entreprises qu’il faut brimer mais bien l’Etat qui en faisant supporter aux salaires les charges sociales a mis en place un système fiscal préjudiciable au fonctionnement de notre économie. Il est du devoir des gouvernements de proposer d’urgence un système alternatif.

Le groupe centriste, UDF, propose de faire peser les charges sociales sur l’excédent brut d’exploitation (profit). Dés lors, les licenciements généreront une moindre baisse des charges salariales (ici seuls baisseront les salaires versés). De plus les bénéfices réalisés obligeraient l’entreprise à verser davantage de charges salariales. Dans ce cas les entreprises qui licencient et enregistrent davantage de profits contribueront davantage à la couverture sociale. Nous rompons « l’effet ciseau » cela réduira les recours aux licenciements et surtout permettra de rétablir en partie les comptes des organismes sociaux.

Aujourd’hui les entreprises qui ont une forte intensité en travail humain contribue davantage à réduire le besoin de financement de notre couverture sociale. Au même moment ces entreprises contribuent plus que d’autres (faible intensité en travail) à notre protection sociale. Nous nous devons de corriger cette injustice en faisant supporter les charges sociales à l’EBE. Avec un tel système nous réduisons le coût du travail, nous renforçons la compétitivité des entreprises, car nous transformons des charges quasi fixes en charges plus variables. C’est là un gage de compétitivité supplémentaire pour nos entreprises. Avec cette proposition on encourage un comportement plus sociétale de la part de nos entreprises.

La proposition du groupe centriste est ainsi à la source de gains de compétitivité, d’emplois, permet de lutter contre le déficit des organismes sociaux et contribue à la baisse de notre endettement.

 

 

*                  Production (Chiffre d’affaires)

-           Consommations intermédiaires (fournitures)

              -----------------------------------------------

=                         Valeurs ajoutées

-                                     Salaires

-                             Cotisations sociales

-                               Impôts et taxes

               ------------------------------------------------

 =         Excédent brut d’exploitation (bénéfices, profits)*

dimanche, 29 octobre 2006

L'UDF : une chance pour la France !

Morceaux choisis du discours du : 25 Octobre 2006 à Faches-Thumesnil

 

Mes chers amis,

Nous vivons un moment historique, notre mouvement est devenu tout à fait indépendant et libre. Cette liberté nous l’avons acquise à force de courage et d’abnégation. Mais cette liberté était naturelle face aux échecs patents des partis qui se sont succédés aux gouvernements depuis un quart de siècle. Cette Liberté c’est François Bayrou qui nous l’a offerte pour servir la France.

Pour expliquer pourquoi nous ne sommes ni de droite ni de gauche examinons ce qui s’est passé ces 7 dernières années.

Nous sommes en 1999. La croissance économique est de l’ordre de 3 % et le chômage de 8 ,9. La confiance est à son maximum. Dans un tel contexte la baisse de la fiscalité sur les revenus aurait été convertie en consommation et aurait procuré à nos entreprises les débouchés nécessaires à leur production et à nos emplois. Prisonnier de sa doctrine, rejetant la baisse de la fiscalité, le gouvernement de gauche n’a pratiqué qu’une baisse fiscale infinitésimale.

En 2002 lorsque le gouvernement de droite arrive au pouvoir, prisonnier de son dogme dans lequel s’inscrit la baisse de la fiscalité celui-ci nous annonce une baisse des impôts sur le revenu de 30 % sur cinq ans.

Mais la conjoncture a changé c’est l’époque de la crise américaine de la hausse du prix du pétrole, de la crise Allemande. Dans un tel contexte la confiance des ménages atteindra des records de faiblesse. La baisse des impôts sur les revenus sera épargnée par le consommateur et non consommée (à cette période le taux d’épargne atteindra 17 %). Cette baisse de fiscalité ne se traduira pas par une hausse de consommation et engendrera la baisse des recettes fiscale de l’Etat. Cette situation perdurera pendant quatre ans notre endettement ne cessera de s’accroître il atteindra 1180 milliards d’euros en 2007 ! en 2003 on frisera la récession et ont atteindra un taux de chômage de plus de 10 %, l’Etat pratiquant à couvert une politique d’austérité.

Un parti libre de tout dogme aurait baissé les impôts durant la fin des années 90, aurait profité de la confiance pour générer davantage de revenu disponible qui dans un tel contexte se serait transformé en consommation et en production Cela aurait généré de forte recettes fiscales pour l’Etat bien supérieure aux baisses d’impôts sur le revenu. Ces recettes qui nous auraient été nécessaires pour maintenir et relancer l’activité pendant les quatre années de ralentissement que nous venons de vivre. Cela aurait éviter bien des problèmes : chômage, délinquance insécurité, déficits publics.

Nous le voyons bien, seul un parti libre de tout dogme peut mener des politiques adaptées à la conjoncture. Seul un parti centriste peut mener cette mission et servir non un dogme mais son pays. Seul un parti libre et indépendant peut être amené sans problème philosophique à opter à certains moments pour des mesures de droite et à d’autres moments de gauche.

Je ne résiste pas à vous rappeler que la Nobellisation de l’économiste Edmun Phelps a pausé bien des soucis à ceux qui ont voulu le classer dans un camp ou un autre, tant sa vision du fonctionnement de l’économie donne des pistes politiques qui dépendent des différentes conjonctures économiques.

Notre parti c’est le pragmatisme économique, affranchi de tous les dogmes, c’est le parti de la liberté au sein d’une Europe salvatrice et forte.

Notre mouvement à vocation à s’affranchir des clivages politiques stériles gauche-droite. Notre parti n’est pas celui de la confrontation mais celui d’un rapprochement entre tous ceux du centre, de gauche et de droite modérées qui partagent avec nous une pensée profonde : Il n’y aura pas de France Forte et Libre sans Europe.

19:18 Écrit par Alain DUCHESNE | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : udf, ump, ps, politique, économie

samedi, 28 octobre 2006

Cérémonie du 11 Novembre 1918

La cérémonie commémorative du 11 novembre 1918

 symbolise le courage et l'héroïsme du peuple français et de ses alliés.

Nous avons le devoir de transmission de cette Mémoire aux générations futures en leur inculquant par le souvenir, un idéal de Liberté. C'est pourquoi avec le concours de l'Association "Le souvenir  Francais", j'ai tenu à ce que le monument aux Morts de Tourmignies soit restauré.

C'est pour honorer ceux qui sont morts pour notre Liberté que je vous invite à participer à cette cérémonie :

- 11 H 45 rassemblement à la Mairie

- 12 H cérémonie aux monuments aux morts

- 12 H 20 vin d'honneur salle Robert Bonte

lundi, 23 octobre 2006

Concert à Tourmignies

Le dimanche 29 Octobre 2006 à Tourmignies à 16 H

 à la salle R. Bonte

 le Maire et le Conseil Municipal vous invite

au concert de l'ensemble de saxophones "SAXAQUATRE"

 Un spectacle qui alliera qualité musicale et humour

Tarifs : 6 euros adultes, 4 euros étudiants et collégiens, 3 euros pour les moins de 12 ans.

09:45 Écrit par Alain DUCHESNE dans Mot du Maire et informations municipales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : village, culture