dimanche, 29 octobre 2006
L'UDF : une chance pour la France !
Morceaux choisis du discours du : 25 Octobre 2006 à Faches-Thumesnil
Mes chers amis,
Nous vivons un moment historique, notre mouvement est devenu tout à fait indépendant et libre. Cette liberté nous l’avons acquise à force de courage et d’abnégation. Mais cette liberté était naturelle face aux échecs patents des partis qui se sont succédés aux gouvernements depuis un quart de siècle. Cette Liberté c’est François Bayrou qui nous l’a offerte pour servir la France.
Pour expliquer pourquoi nous ne sommes ni de droite ni de gauche examinons ce qui s’est passé ces 7 dernières années.
Nous sommes en 1999. La croissance économique est de l’ordre de 3 % et le chômage de 8 ,9. La confiance est à son maximum. Dans un tel contexte la baisse de la fiscalité sur les revenus aurait été convertie en consommation et aurait procuré à nos entreprises les débouchés nécessaires à leur production et à nos emplois. Prisonnier de sa doctrine, rejetant la baisse de la fiscalité, le gouvernement de gauche n’a pratiqué qu’une baisse fiscale infinitésimale.
En 2002 lorsque le gouvernement de droite arrive au pouvoir, prisonnier de son dogme dans lequel s’inscrit la baisse de la fiscalité celui-ci nous annonce une baisse des impôts sur le revenu de 30 % sur cinq ans.
Mais la conjoncture a changé c’est l’époque de la crise américaine de la hausse du prix du pétrole, de la crise Allemande. Dans un tel contexte la confiance des ménages atteindra des records de faiblesse. La baisse des impôts sur les revenus sera épargnée par le consommateur et non consommée (à cette période le taux d’épargne atteindra 17 %). Cette baisse de fiscalité ne se traduira pas par une hausse de consommation et engendrera la baisse des recettes fiscale de l’Etat. Cette situation perdurera pendant quatre ans notre endettement ne cessera de s’accroître il atteindra 1180 milliards d’euros en 2007 ! en 2003 on frisera la récession et ont atteindra un taux de chômage de plus de 10 %, l’Etat pratiquant à couvert une politique d’austérité.
Un parti libre de tout dogme aurait baissé les impôts durant la fin des années 90, aurait profité de la confiance pour générer davantage de revenu disponible qui dans un tel contexte se serait transformé en consommation et en production Cela aurait généré de forte recettes fiscales pour l’Etat bien supérieure aux baisses d’impôts sur le revenu. Ces recettes qui nous auraient été nécessaires pour maintenir et relancer l’activité pendant les quatre années de ralentissement que nous venons de vivre. Cela aurait éviter bien des problèmes : chômage, délinquance insécurité, déficits publics.
Nous le voyons bien, seul un parti libre de tout dogme peut mener des politiques adaptées à la conjoncture. Seul un parti centriste peut mener cette mission et servir non un dogme mais son pays. Seul un parti libre et indépendant peut être amené sans problème philosophique à opter à certains moments pour des mesures de droite et à d’autres moments de gauche.
Je ne résiste pas à vous rappeler que la Nobellisation de l’économiste Edmun Phelps a pausé bien des soucis à ceux qui ont voulu le classer dans un camp ou un autre, tant sa vision du fonctionnement de l’économie donne des pistes politiques qui dépendent des différentes conjonctures économiques.
Notre parti c’est le pragmatisme économique, affranchi de tous les dogmes, c’est le parti de la liberté au sein d’une Europe salvatrice et forte.
Notre mouvement à vocation à s’affranchir des clivages politiques stériles gauche-droite. Notre parti n’est pas celui de la confrontation mais celui d’un rapprochement entre tous ceux du centre, de gauche et de droite modérées qui partagent avec nous une pensée profonde : Il n’y aura pas de France Forte et Libre sans Europe.
19:18 Écrit par Alain DUCHESNE | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : udf, ump, ps, politique, économie
mercredi, 18 octobre 2006
Pays de Pévèle en marche
Force est de constater que depuis le 27 septembre 2005 la construction du Pays de Pévèle n'a jamais été aussi dynamique. Date à laquelle j'avais, avec le soutien de l'Etat, de quelques élus, initié une réunion sur les enjeux de la construction du Pays de Pévèle. Chacun y trouvera en fonction de sa sensibilité une plus ou moins grande causalité.
Aujurd'hui en intégrant la commune de Pont-à-Marcq notre territoire est homogène. Le recrutement d'un développeur, nous l'espérons, devrait nous permettre d'être éligible au contrat de Plan Etat-Région 2007-2012. Reste à en définir les grands axes de politique commune et à organiser une conférence des maires en présence des représentants de l'Etat, pour expliquer aux parties prenantes les véritables enjeux de la construction du Pays de Pévèle.
21:15 Écrit par Alain DUCHESNE dans Pays pévèlois | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Politique
dimanche, 24 septembre 2006
Les formateurs des CFA encore dans la précarité
Au moment même où le gouvernement affiche sa volonté de développer l'apprentissage, les formateurs des CFA restent dans la précarité.
La loi de transposition du droit communautaire au droit français (du 26 juillet 2005) donnait l'occasion au gouvernement de transformer les contrats des formateurs des centres de formation d'apprentis ayant plus de 6 ans d'ancienneté en CDI.
Aujourd'hui le gouvernement n'est pas prêt. Il a oublié qu'il fallait légiférer pour créer des CDI dans la fonction publique.
Les GIP (Groupement d'Intérêt Public) qui portent quelques fois les CDD des formateurs ne pourront pas porter les CDI. Les GIP sont des structures non pérennes et ne peuvent pas signer des contrats à durée indéterminée. Ce sont donc les recteurs qui devront signer les contrats des formateurs. Ces CDI seront des CDI d'Etat.
Si l'on veut réellement développer l'apprentissage il faudra également revoir les grilles de rémunération des formateurs qui ne suivent pas les indices afférents ou trés trés rarement. Il faut que les formateurs puissent faire carrière c'est un préalable si l'on veut développer l'apprentissage. Cette assertion était totalement absente du projet de loi sur la cohésion sociale.
Le gouvernement avait annoncé sa volonté de développer l'apprentissage en portant le nombre d'apprentis de 362 000 à 500 000. Or aujourd'hui c'est la confusion qui règne chez les formateurs des CFA.
22:16 Écrit par Alain DUCHESNE dans Apprentissage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique
vendredi, 21 juillet 2006
Un Gouvernement UDF
Messieurs Rocard et Kouchner incarnent des valeurs pragmatiques et humanistes qui fondent la philosophie du parti centriste. Ces personnes appartiennent à la gauche modérée et ont tout à fait leur place dans un gouvernement UDF. Madame Veil représente la tendance centre droit du parti centriste, elle fut également à l’origine de la fondation de l’UDF.
Ces personnes sont loin d’être à la retraite, elles œuvrent au sein d’institutions européennes, de fondations, de manière dynamique. Elles tirent leur efficacité du refus des dogmes et du manichéisme qui paralyse depuis 25 ans l’économie française. La constitution d’un gouvernement à plusieurs égards doit être équilibrée, je ne pense pas qu’il doive seulement être constitué de quarantenaires ou de quinquagénaires. Je vous invite à vous rassurer en vous rendant sur le site de l’UDF pour constater avec quel enthousiasme nos jeunes Députés et Sénateurs travaillent au service de la France.
F. Bayrou me semble, aujourd’hui, le seul capable d’assurer le ciment qui unira des forces de gauche et de droite modérées qui en oeuvrant ensemble pourront donner une réelle chance à la France. Vous parler de dynamisme et bien je vous invite à participer aux « débats citoyens » qu’initie F. Bayrou dans toute la France et vous pourrez mesurer combien il est déterminé et résolu dans sa démarche. J’en suis sûr la cohérence de ses propos, de sa logique vous interpellera.
En ce qui concerne la participation de F. Bayrou à un éventuel gouvernement Royal, cela pose, pour le PS le problème de sa collaboration avec l’extrême gauche. Il s’agit de forces qui prônent des valeurs passéistes (refus de la construction européenne, abolition de l’Euro). Or le PS semble ne pas vouloir rompre avec ses extrêmes (raisons électoralistes). Dans ce cas, la participation de F. Bayrou au gouvernement Royal devient utopique.
Nous le voyions bien seul un gouvernement centriste loin des extrêmes et de tout dogme est capable de fédérer des personnes de sensibilités différentes au service de notre société. Avec F. Bayrou c’est une réelle chance qui s’offre à la France !
08:45 Écrit par Alain DUCHESNE | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : politique