Aménagements hydrauliques du Haut Bassin Versant de la Marque

Lutte contre les inondations

Les  principales crues, il ne s’agit que de crues d’ampleur décennales.

Principales dates d’inondations
Tourmignies	Pont à Marcq	Ennevelin	Mérignies	Cobrieux
Marque			Petite Marcq	Grand Riez
mi déc. 66	mi déc 66
	juin1969	Juin 1969
			25 août 1990
fin déc 94	fin déc 94
				11 juin 1997
30 juillet 2000	30 juillet 2000	30 juillet 2000
3 déc 2000	3 déc 2000	3 déc 2000		3 déc 2000
Juillet 2003				27 déc 2000

Les pluies de 2000 ont été très importantes, il est tombé prés de 70 à 80 mm d’eau en quelques heures sur Tourmignies, Mons en Pévèle, La Neuville, Attiches.

Les parties prenantes du projet : Le Conseil Général, l’agence de l’eau, la Diren, la Fédération de pêche et protection du milieu aquatique, la DDE dans le cadre du PPRI.

Les solutions aux inondations :

Suite aux inondations de 2000, l’ensemble des acteurs(le Conseil Général, l’agence de l’eau, la Diren, la Fédération de pêche et protection du milieu aquatique, la DDE dans le cadre du PPRI,la CCPP)  a décidé de créer le Comité de Pilotage du haut Bassin Versant de la Marque. Le bureau d’étude SAFEGE a été mandaté pour proposer des solutions d’aménagements de protection contre les inondations. Cette étude a été menée en 2003 – 2004.

Les solutions retenues par le Comité du Haut Bassin de la Marque ont été :

 

L’aménagement hydrauliques de types barrage en terre,

Zone d’expansion de crue et de curage de la Marque

 

 

Les 2 projets de curage sur Tourmignies et Ennevelin ont été abandonnés car les boues sont polluées et qu’elles nécessitent donc un stockage confiné ou d’être envoyées au Centre d’Enfouissement Technique.Aujourd’hui 8 aménagements  ont été retenus sur les 23 qui avaient été proposés par la Safege :

Aménagement 1 : Zone d’expansion de crue en amont du lieu dit Drumez avec création d’une digue en travers de la Marque d’une hauteur d’environ 1,9 m en Amont et 1,3 m en aval pour un volume de rétention d’environ 57 000 m3 et une superficie décaissée de 7,7 Ha. La superficie totale de projet atteindrait 10 Ha.

Aménagement 2 : Zone d’expansion de crue en aval de Tourmignies (lieu dit le « pont Tordoir » avec création d’une digue en travers de la Marque de 3 m en amont et 2,4 m en aval pour un volume de rétention d’environ 78 000 m3 et une superficie décaissée de 5,4 Ha.

Aménagement 3 : Digue locale de protection d’Ennevelin (lieu dit « Remonprez » ) d’une hauteur maximum d’environ 1,5 m.

Aménagement 5 : Zone d’expansion de crue sur la commune de Cobrieux (lieu dit «  le bois de l’Aulnaie »), avec création d’une digue en travers du thalwelg d’une hauteur maximum d’environ 1,9 m pour un volume de rétention d’eau de 4 000 m 3.

 

Aménagement 6  : Zone d’expansion de crue sur la commune de Cobrieux (à proximité de la rue des Prés) avec création d’une digue en travers du Gran Riez d’une hauteur maximum d’environ 0,7 m pour un volume de rétention de 2000 m3.

 

Aménagement 7 : Redimensionnement du pont de la rue Aline Lerouge à Tourmignies.

 

Aménagement 8 : redimension du pont de la rue du Château à Tourmignies.

 

Aménagement 10 : Zone d’expansion de crue en amont de Tourmignies avec décaissement d’une hauteur de 1 m pour un volume de rétention d’environ 9 000 m3 sur une superficie de 1,4 Ha.

Le montant des travaux est estimé à 5 328 900 euros, avec un financement sur subventions (Conseil Général, Agence de l’eau, Diren, Europe, Département,) prévu à 80 %.

Le phasage des travaux serait le suivant :

-         Phase 1 : Aménagements 1, 3, 5 et 6 estimés à 1 305 000 euros HT

-         Phase 2 : Aménagements 2 estimé à 890 000 euros HT

-         Phase 3 : Aménagements 7 et 8 estimé à 130 000 euros HT 

-         Phase 4 : Aménagements 10 estimé à 265 000 euros HT.

Soit un total de 2 590 000 euros HT. L’acquisition des terrains, le coût sera supporté par la CCPP. Pour l’aménagement 1 et compte tenu de la plus value écologique apportée par le projet, l’emprise de la Zone d’Expansion de crue pourrait être cédée au Département du Nord, au titre des Espaces naturels Sensibles (ENS). La zone serait classée en tant que site naturel protégé. Dés lors l’ENS aurait la pleine compétence de l’entretien de l’aménagement 1 L’entretien de la végétation sur la zone sera réalisé par la mise en place d’un pâturage extensif avec des animaux rustiques (vaches higlands, ânes, chevaux…).

Ces ouvrages sont prévus pour protéger contre une crue d’occurrence décennale. Ils ne permettront donc pas de rendre davantage de terrains constructibles puisque la DDE utilise des risques de crues centennales. « Avec de tels ouvrages nous n’aurions pas connu les crues de 2000 qui sont encore dans les esprits » Alain Duchesne, intervention communauté de communes 2007. Pour un événement supérieur à la décennale, les eaux en surplus seront évacuées par un système de surverse lequel est dimensionné pour une crue d’occurrence centennale majorée.

Les eaux provenant d’une partie des communes de Mons en Pévèle et Thumeries vont alimenter la Marque et les eaux provenant d’une partie des communes de Thumeries et Wahagnies vont alimenter le courant de Thumerie. La confluence de ces deux cours d’eau se fait au point bas en amont du lieu dit de Drumez, endroit où est localisé l’aménagement 1 afin d’optimiser son efficacité.

Les eaux du territoire de la Neuville alimentent le ruisseau de Hergnies. Celui-ci traverse la forêt de Phalempin. Ces apports contribuent à inonder la commune de Tourmignies. C’est pour cela que la communauté de commune projette de créer une zone de stockage des eaux dans la forêt de Phalempin. Celle-ci se situerait dans la zone des Neufs Prés. (étude en 2008).

Rencontres festives à Tourmignies

4 Mai Marché aux fleurs (association Colchique)

6 Mai Fleurissement des abords de l’école et du carrefour Aline Lerouge

17 Mai au matin « journée verte » ramassage des détritus dans le village en collaboration avec l’école

18 Mai course de lévriers et randonnées équestres dans le Pac de Tourmignies (château d’Assignies)

31 Mai vernissage de l’exposition Arcadia ( à 19 H école publique)

31 mai au 22 juin exposition de sculptures dans les jardins des habitants du village : les « Jardins d’Arcadia), plus grande exposition de sculpture en plein aire au nord de Paris !

8 juin exposition de voiture anciennes sur la place de la salle des fêtes (12 H 30 et verre de l’amitié dans la salle)

14 juin fête de l'Ecole sous châpiteau, sur la place de la salle des fêtes

15 juin rallye de voiture anciennes départ rue de l’église, inscription en mairie de Tourmignies, départ de chez Monsieur Hermé rue de l’église.

Les 20 et 21 juin exposition de photos sur Tourmignies dans la salle des fêtes, organisée par Régis Desailly.

21 Juin : fêtes de la Musique prairie prés du Parc d'Assignies.

21 Juin la commune et l’association des Berlafard organise le feu de ST Jean, barbecue façon auberge espagnole, farandole, n’oubliez pas votre fagot ! (pâture prés du parc d'Assignies)

13 Juillet, bal populaire, avec peut être le feu d’artifice des enfants

Le PLU menacé par le PPRI en 2012 ?

La Voix du Nord - Edition du dimanche 27 avril 2008

Comme d¹autres communes de la Pévèle, Tourmignies est confrontée à un grave problème : les restrictions que la direction départementale de l¹Équipement (DDE) entend imposer sur des zones qu¹elle, et parfois elle seule, estime inondables.
Étudié depuis 2002 et applicable en 2012, le fameux PPRI, plan de prévention des risques d¹inondation, s¹imposera au PLU, a affirmé Alain Duchesne devant ses collègues du conseil municipal.
Déjà, le projet actuel a dû être bien amendé en fonction des « observations » de la DDE, sur des zones supposées inondables. « On a dû se conformer aux souhaits de l¹État, sinon le PLU n¹aurait pas été acceptéŠ Et on repartait pour cinq ans », constatait le maire de Tourmignies, un brin amer. Car il voit dans la prudence tatillonne de la DDE la volonté de l¹État de désengager sa responsabilité en cas d¹inondation centennaleŠ qu¹on n¹a jamais observée dans le secteur, de mémoire de Pévèlois.

Certes, il est possible de construire sur des zones faiblement inondables. Mais les contraintes sont très fortes. « Pour agrandir notre salle des fêtes actuelle, il faudrait maintenant rehausser de 70 centimètres tout le bâtiment », explique le maire. Et quand un conseiller lui parle des zones de rétention d¹eau à créer sur Mons-en-Pévèle, le maire répond que cela n¹aura pas d¹effet sur les possibilités d¹urbanisation. Cette zone prévue sur Drumez, capable de retenir 57 000 m? d¹eau, n¹est valable, pour la DDE, que pour les crues décennales (comme en 2000), et pas pour les centennales.
La solution pour limiter le PPRI ? « La mobilisation des communes concernées et de leurs habitants », préconise Alain Duchesne.

Le PLU voté par le conseil : 850 habitants maximum en 2014

La Voix du Nord - Edition du dimanche 27 avril 2008
Cette semaine, dans la salle Robert-Bonte, le conseil municipal a voté le plan local d¹urbanisme (PLU). « Un document très important pour l¹avenir urbain de notre village », a averti le maire, Alain Duchesne, puisqu¹il engage la commune jusqu¹en 2014. À condition que le préfet ne le « retoque  » pas d¹ici un mois et, surtout, qu¹en 2012, il ne soit pas largement remis en cause par le futur plan de prévention des risques d¹inondation.
Ce fameux nouveau PLU (qui a succédé au POS dont la révision a été décidée en novembreŠ 2003 !) a été arrêté en juin dernier. Il fallait encore le soumettre aux différentes autorités territoriales qui ont émis pas moins de six pages d¹observations. Et pour chacune de celles-ci, la municipalité a proposé des solutions. Ensuite, ce fut le tour de l¹enquête publique, à la suite de laquelle le commissaire enquêteur a remis un « avis très favorable », selon le premier magistrat de la commune.
Il ne restait donc plus au conseil municipal qu¹à adopter cet épais document avant de l¹envoyer à la préfecture et aux services concernés. Soit vingt-quatre exemplaires, annonça, avec un sourire, Alain Duchesne.

Savants calculs

On notera que, pour établir ce PLU, l¹administration tourmignisienne s¹est livrée à de savants calculs, notamment en ce qui concerne le nombre maximum d¹habitants souhaités en 2014, le nombre d¹habitations qu¹il faudra construire et le terrain nécessaire à cette fin. Après avoir consulté les archives démographiques, observer la situation actuelleŠ et fait chauffer les calculettes, des hypothèses basses et hautes ont été déterminées. Les élus ont sagement choisi une voie médiane : 7,5 hectares à urbaniser d¹ici 2014. Avec un objectif réaffirmé par Alain Duchesne : « Ne pas passer au-dessus de 850 habitants. »

Favoriser la mixité

Sans entrer dans les détails de ce PLU, on constate que les élus ont tenu à préserver l¹équilibre entre l¹urbanisation et la préservation des espaces naturels et agricoles de ce village attrayant de la Pévèle. Ils ont préservé les zones naturelles boisées et même des arbres exceptionnels : des poiriers plus que centenaires, un massif d¹ifs tricentenaires, des cyprès chauvesŠ Quant à l¹urbanisation, on privilégira la mixité dans deux zones, plutôt centrales, de la commune. Ainsi, dans la première zone à urbaniser (1,24 ha), sont prévus des parcelles individuelles, du logement locatif aidé, un béguinage. « Nous voulons de la mixité », a précisé A.
Duchesne. La seconde zone ne sera livrée aux promoteurs que lorsque la première et ses habitants seront bien intégrés au village. À urbaniser également, les entrées de village, vers Avelin et Mons-en-Pévèle, mais avec des emprises au sol des habitants beaucoup plus restrictives que dans le centre du bourg. On observe enfin la création d¹une zone dédiée à 35 % aux commerces, le reste aux habitations sur près d¹un hectare, en face du café-tabac qui a fermé.

Enfin, on a veillé à laisser la possibilité des propriétaires de fermes au carré d¹aménager des gîtes ou des chambres d¹hôte pour permettre aux visiteurs d¹apprécier pleinement ce qui est et restera l¹un des jolis villages de la Pévèle.

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