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mardi, 29 avril 2008

Le PLU menacé par le PPRI en 2012 ?

La Voix du Nord - Edition du dimanche 27 avril 2008

Comme d¹autres communes de la Pévèle, Tourmignies est confrontée à un grave problème : les restrictions que la direction départementale de l¹Équipement (DDE) entend imposer sur des zones qu¹elle, et parfois elle seule, estime inondables. 1098010292.jpg
Étudié depuis 2002 et applicable en 2012, le fameux PPRI, plan de prévention des risques d¹inondation, s¹imposera au PLU, a affirmé Alain Duchesne devant ses collègues du conseil municipal.
Déjà, le projet actuel a dû être bien amendé en fonction des « observations » de la DDE, sur des zones supposées inondables. « On a dû se conformer aux souhaits de l¹État, sinon le PLU n¹aurait pas été acceptéŠ Et on repartait pour cinq ans », constatait le maire de Tourmignies, un brin amer. Car il voit dans la prudence tatillonne de la DDE la volonté de l¹État de désengager sa responsabilité en cas d¹inondation centennaleŠ qu¹on n¹a jamais observée dans le secteur, de mémoire de Pévèlois.

Certes, il est possible de construire sur des zones faiblement inondables. Mais les contraintes sont très fortes. « Pour agrandir notre salle des fêtes actuelle, il faudrait maintenant rehausser de 70 centimètres tout le bâtiment », explique le maire. Et quand un conseiller lui parle des zones de rétention d¹eau à créer sur Mons-en-Pévèle, le maire répond que cela n¹aura pas d¹effet sur les possibilités d¹urbanisation. Cette zone prévue sur Drumez, capable de retenir 57 000 m? d¹eau, n¹est valable, pour la DDE, que pour les crues décennales (comme en 2000), et pas pour les centennales.
La solution pour limiter le PPRI ? « La mobilisation des communes concernées et de leurs habitants », préconise Alain Duchesne.

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