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jeudi, 26 avril 2007

Bayrou veut rester "central" dans l'entre-deux tours et après

PARIS (AFP) - François Bayrou a refusé mercredi de choisir entre les deux finalistes de la présidentielle, même s'il a attaqué avec virulence Nicolas Sarkozy, et il s'est efforcé de rester au coeur du débat de l'entre-deux tours, en acceptant le dialogue avec Ségolène Royal.

Pour faire vivre la "force nouvelle" née de ses 18,57% de voix, le président de l'UDF, troisième le 22 avril, a annoncé la création d'un "parti démocrate", qui sera présent partout aux législatives de juin. Loin de toute "soumission" ou de tout "ralliement", ce "parti central" ira "loin vers le centre-gauche" et "ira aussi vers le centre-droit".

Devant plusieurs centaines de journalistes réunis dans un hôtel parisien, M. Bayrou a affirmé que le candidat UMP allait "aggraver les problèmes de la démocratie" et "du tissu social", et Ségolène Royal "les problèmes de l'économie", tous deux allant "déséquilibrer le déficit et la dette".

"Je ne donnerai pas de consigne de vote", a dit M. Bayrou. Un choix "définitif", a-t-il précisé ultérieurement sur France 2.

Mais, en "homme d'ouverture", il a accepté "sans arrière-pensée", l'invitation au "dialogue" de la candidate PS.

S'en est suivi un tortueux dialogue à distance sur les conditions du débat. Mme Royal a proposé au leader centriste de venir avec elle à un forum de la presse régionale vendredi. Mais le député béarnais veut un débat télévisé et a dit oui à une proposition de France 2.

Pas d'accord, a répondu la socialiste sur la même chaîne, se bornant à accepter que le débat de la PQR soit filmé.

M. Bayrou s'était également dit prêt à débattre avec le candidat UMP, si celui-ci le proposait. Mais Nicolas Sarkozy a écarté l'hypothèse et a reproché à M. Bayrou de "s'abstenir de faire un choix" pour le second tour.

Alors que Ségolène Royal avait évoqué la possibilité de ministres centristes en cas d'entente avec l'ex-candidat UDF, celui-ci a jugé "absolument impossible, dans la situation actuelle", d'entrer dans un futur gouvernement, socialiste ou UMP.

Sûr de lui, enjoué, M. Bayrou s'est dit, lors de sa conférence de presse, en "grave contradiction" avec Mme Royal sur des points de programme, notamment l'idée d'un "Etat faisant tout". Mais il a réservé ses critiques les plus dures à l'ex-ministre de l'Intérieur.

Voyant des "ressemblances" entre ce dernier et l'Italien Silvio Berlusconi, le leader centriste est allé jusqu'à fustiger un "goût de l'intimidation et de la menace" chez le candidat UMP, accusé de vouloir "concentrer les pouvoirs comme jamais ils ne l'ont été".

Alors qu'une dizaine de parlementaires UDF (sur 72) ont annoncé leur soutien à M. Sarkozy à qui des sources UMP ont prêté l'intention de favoriser la création d'un nouveau parti de centre-droit, François Bayrou s'est indigné de "cette manière de multiplier, par pressions, des débauchages individuels et de prétendre fabriquer de faux partis".

Que votera-t-il le 6 mai ? "A l'heure qu'il est, je ne sais pas ce que je ferai. Mais je commence à savoir ce que je ne ferai pas", a-t-il dit, laissant clairement entendre qu'il ne voterait pas Sarkozy.

Mais il pourra révéler son choix personnel, "en fonction de l'évolution de cette campagne électorale", a-t-il confié sur France 2.

 

08:13 Écrit par Alain DUCHESNE | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : udf, ps, ump, politique, bayrou, pévèle, pévèlois

mardi, 24 avril 2007

Un nouveau chemin dans notre paysage.

Désormais il existe un sillon qui relie la Pévèle, le Mélantois, le Carembault et la Vallée de la Marque. Sur ce territoire plus de 12 000 électeurs ont compris que l’économie et la société française ne pouvaient supporter davantage ce clivage droite gauche qui de manière conjuguée s’est transposé dans notre société. Cette opposition de connivence a conduit notre pays à compter plus de 4 millions de chômeurs, dont les plus touchés sont les jeunes, aux crises des banlieues, à un endettement record qui met en péril notre avenir.… Par leur vote ces personnes ont exprimé leur volonté de rompre avec 25 ans d’alternance.

C’est pourtant un parti issu de cette alternance que la France va devoir à nouveau supporter avec son cortège de choix doctrinaires. Ces partis n’ont pas encore compris que nous ne sortirons pas la France de la situation qui fait souffrir tant d’hommes et de femmes avec des querelles systématiques.

Il a manqué à F. BAYROU 2 millions de voix pour figurer au second tour et l’emporter. Sur notre territoire, prés de la moitié des communes a placé François Bayrou en seconde position. Il a manqué 2500 voix pour que F. BAYROU soit second sur notre circonscription. C’est à tous ces électeurs et aux 12 500 électeurs qui ont voté pour F.BAYROU que je m’adresse pour que notre territoire porte à l’assemblée nationale un député qui défend au côté de F. BAYROU les valeurs centristes de réconciliation et d’humanisme.

Plus de 7 millions de français ont pu trouver un nouvel espoir incarné par F. BAYROU, c’est cette espérance que nous allons continuer à cultiver sur notre territoire. Jamais le centre n’a été aussi puissant, c’est sur ce socle solide et fort de la dynamique qu’a créé F. BAYROU autour de son projet que nous édifierons une société plus juste où les français réconciliés travailleront ensemble à la refondation de leur Pays. Nous voulons une démocratie honnête avec des règles et des principes trop souvent bafoués.

Une nouvelle politique est en train de naître. Pour la première fois les français ont donné au centre-indépendant l’assise nécessaire pour exister et agir.

Ce sont nos valeurs que j’entends défendre, valeurs que je ne retrouve dans aucun autre parti. C’est pourquoi j’ai décidé de ne me positionner en faveur d’aucun parti présent au second tour.

Un nouveau chemin est né, un chemin d’espérance sur lequel j’entends marcher sans déviance aucune.

13:30 Écrit par Alain DUCHESNE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : udf, ps, ump, politique, bayrou, pévèle, pévèlois

lundi, 23 avril 2007

La déclaration de François Bayrou

"J’ai une bonne nouvelle pour vous. A partir de ce soir, la politique française a changé et elle ne sera plus jamais comme avant. Malgré des manoeuvres innombrables, malgré l’alliance objective du Parti socialiste et de l’UMP, malgré des sondages manipulés – je veux rappeler que certains instituts n’hésitaient pas à annoncer ces dernières heures encore que l’extrême droite allait être devant nous, malgré ces forces considérables, plus de 7 millions de Français se sont réunis pour porter une magnifique idée du changement.

C’est à ces millions de Français que je pense : ils ont fait une magnifique campagne électorale. Ils ont formé une force nouvelle, La seule force nouvelle de la politique française. Ils ont ouvert un chemin d’espoir pour la France et ce chemin d’espoir ne s’arrêtera pas. Il y a enfin un centre en France. Un centre large, un centre fort, un centre indépendant capable de parler et d’agir au-delà des frontières d’autrefois. Ceux-là, ces millions de Français, ont compris que la vieille guerre des deux camps ne répondait plus au mal de la France. Je vous le dis le mal de la France est plus grave qu’on ne le croit dans les deux partis qui sont encore ce soir arrivés en tête.

Nous ne sortirons pas la France de la situation qui fait souffrir tant de femmes et d’hommes qui ont besoin qu’on s’occupe d’eux et pas des guerres de partis. Nous n’en sortirons pas sans un changement profond. Ceux-là, ces millions de citoyens ont voulu qu’on ne raconte pas d’histoire au pays, que l’on ne fasse pas de fausses promesses, qu’on les regarde comme des citoyens c'est-à-dire comme des responsables. Cette espérance que nous avons fait naître, j’en ai la charge, je ne l’abandonnerai pas, ni une minute, ni une seconde pendant les jours, les semaines et les mois qui viennent. J’aime cette espérance. Je mettrai toutes mes forces à rénover la politique française. Je l’ai rénovée hier, je la rénoverai demain. Je n’abandonnerai aucune de ces convictions. Je ne reviendrai pas en arrière.

Je récuse et je récuserai toujours l’idée qu’il n’y ait en France que deux idées de l’avenir. L’avenir de la France exige au contraire qu’on fasse vivre ensemble les valeurs des uns et des autres. L’avenir de la France exige une démocratie profondément nouvelle, honnête avec des rêves et des principes si souvent bafoués depuis longtemps. Toutes les décisions que je serai amené à prendre dans les jours qui viennent, toute les positions que nous adopterons, seront inspirées par cette seule conviction : la nouvelle politique est en train de naître, cette espérance est grande et juste, et personne, vraiment personne ne l’arrêtera.

14:16 Écrit par Alain DUCHESNE | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : udf, ps, ump, politique, bayrou, pévèle, pévèlois

F. BAYROU

M. Bayrou, qui a triplé son score de 2002, n'a donné dimanche aucune consigne de vote pour le deuxième tour.

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Il "s'exprimera mercredi", a indiqué lundi matin Marielle de Sarnez, sa directrice de campagne.

13:52 Écrit par Alain DUCHESNE | Lien permanent | Commentaires (0)