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lundi, 06 mars 2006

Analyse de l'endettement de la France (Partie VI suite)

Comment réduire notre endettement sans affecter négativement notre croissance ?

L’entropie administrative (volet 3)


L’entropie administrative nuit à l’efficience de nos dépenses. Aujourd’hui, en France on trouve 36 782 communes, 18 504 groupements intercommunaux, 100 départements et 25 régions. En plus, 344 Pays (découpages non administratifs) ont été créés. En ce qui concerne les Pays, leur absence sur certains territoires rend impossible l’éligibilité au Contrat de Plan Etat-Région et aux aides européennes (c’est le cas de mon territoire : voir, notamment, ma note sur ce blog : Le Pays de Pévèle : Trente ans de Léthargie). Pour obtenir des financements,  les communes doivent se regrouper. On crée alors des strates de services supplémentaires (sans en supprimer ailleurs), sources de nouvelles charges de fonctionnement. De plus, les transferts de compétences aux EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) et aux Pays n’assurent pas le respect du principe de subsidiarité  au niveau des charges financières (réalisation d’économie de dimension et d’économie d’échelle).

De la même manière, la multitude des financeurs pour un même projet a tendance à moins les responsabiliser que s’ils étaient seuls. Cela nuit à l’efficacité des projets tant en terme de qualité que de coût.

La multitude des financeurs pour chaque projet amène de nombreux services différents à réaliser les mêmes analyses (doublons).

Réduire le nombre de financeurs, le nombre d’échelons administratifs, serait une piste favorable à la réduction des coûts de fonctionnement de notre administration tout en en maintenant la qualité.

06:00 Écrit par Alain DUCHESNE dans Economie | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Dites, c'est tout de même éminnemment paradoxal : à vous lire, vous proposez ni plus ni moins de recentraliser en supprimantdes échelons administratifs, non ?

Écrit par : Anaxagore | mardi, 07 mars 2006

Tout dépend comment on comprend la note d'Alain , supprimer les échelons administratifs , peut être par exemple redéployer le service administratif ou un ministére et ne pas concerner les agents dans leurs échelons personnels ce qui ne peut pas être envisageable sur le plan administratif .
Pour qui connaît l'administration , les échelons sont signés par arrêtés .
La rétrogadation n'existe pas hormi le cas d'être traduit devant le conseil de discipline pour faute et dans une réunion ou les partenaires sociaux sont représentés .
Donc pas de souci , hormi la précision d'Alain.
Alain est seul habilité à donner son sentiment et conclure ses idées .

Écrit par : hub80 | mardi, 07 mars 2006

Cher Anagxagone, cher hub 80,

La majorité des fonctionnaires dans notre pays ont des compétences remarqables, ce qui s'explique par la difficulté des concours à l'entrée dans la fonction publique. Loin de moi l'idée de limiter leur promotion. Et je regrette que mes écrits aient pu le laisser penser.
Comme le précise hub80 l'idée et de chercher à redéployer les services administratifs afin de limiter les instructions redondantes de certains projets. Ce qu'il faut rechercher ce sont des gains de productivité. Seule, à qualité de service égale, la baisse du nombre de fonctionnaires peut être envisagée (en profitant des départs en retraite) sinon on risquerait d'affecter négativement le fonctionnement de notre économie et d'altérer notre croissance.
J'espère avoir répondu à votre inquiétude. Vous avez raison le terme "échelon" porte à confusion dans ma note.

Exemple de redondance:Les EPCI on développé un nombre important d'emplois alors qu'au même moment, dans les mairies le personnel ne diminue pas, bien au contraire. En plus de ces charges de fonctionnement, il faut ajouter les indemnités des Présidents et Vice-Présidents des intercommunalités. Ce sont alors nos charges fixes qui s'élèvent. Par ailleurs qu'elles sont, au regard de ses hausses de charges, les économies réalisées par les communes ? Il s'agit de revenir à un esprit plus rationnel du type de celui qui avait animé la mise en place de la LOLF en 2001, mais plus étendu, si l'on veut tenter de limiter notre endettement.

A bientôt, et surtout merci de vos analyses qui nous permettent d'affiner notre réflexion.

Alain Duchesne

Écrit par : Alain Duchesne | mercredi, 08 mars 2006

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