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mercredi, 22 février 2006

Analyse de l'endettement de l'économie française (Partie III)

D’où vient cet endettement abyssal ?

            La somme des déficits annuels passés constitue notre endettement actuel. En plus du capital, chaque année l’Etat doit rembourser le coût de ses emprunts antérieurs, c'est-à-dire les intérêts (appelé aussi service de la dette). Plus la dette s’élève, plus les intérêts à verser chaque année sont importants. En 2004, pour financer rien que l’intérêt de la dette, l’Etat a utilisé l’ensemble des impôts sur les revenus versés par les ménages français. Heureusement, le gouvernement actuel bénéficie d’intérêt très faible (les taux d’intérêt à long terme n’ont jamais été aussi bas depuis prés d’un siècle). Les impôts sur les revenus que les ménages français versent chaque année ne permettent plus de financer de nouveaux investissements mais servent à financer un niveau de vie passé sans réduire l’endettement.

            Lorsque les taux d’intérêt augmentent notre dette s’élève et à dépenses annuelles constantes il nous faut davantage de ressources pour rembourser nos intérêts. Ce qui engendre de nouveaux emprunts (c’est ce que l’on appelle l’effet boule de neige). Cet effet a joué du milieu des années 80 à la fin des années 90.

Depuis la fin des années 70 chaque année l’Etat a dépensé plus qu’il n’avait de recettes.  Cela coïncide aussi avec la faiblesse de la croissance économique. Lorsque la croissance ralentie les recettes fiscales de l’Etat diminuent. Au même moment, en autres, le chômage élève les dépenses d’indemnisation C’est ce que les économistes connaissent sous le nom « d’effet ciseau ». Au total  l’endettement augmente. Mais on peut remarquer que les effets de la conjoncture n’explique pas la totalité des recourt aux emprunts. Même en période de croissance économique la dette a tendance à s’élever Il y a donc une véritable volonté politique ou laxisme politique (tant de droite que de gauche) à la dérive de l’endettement de la France. On s’est habitué à vivre au-dessus de nos moyens.

Après demain une nouvelle note : " l’endettement n’est pas forcément une mauvaise chose"...(partie IV)

 


 

08:00 Écrit par Alain DUCHESNE dans Economie | Lien permanent | Commentaires (0)

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