lundi, 10 avril 2006
Les effets macroéconomques à attendre de l'Union Européenne (Quatrième partie)
Problèmatique : la vitesse de l'intégration économique européenne
Nous l’avions rappelé dans notre entrée en matière, de nombreuses zones exploitent les effets positifs de l’intégration économique. Si l’Union Européenne veut faire des gains de compétitivité vis-à-vis de ces zones elle doit s’intégrer plus rapidement qu’elles.
Plus on avance dans le processus d’intégration ou dans l’élargissement de la zone, plus la concurrence s’élève entre les pays membres. Dans ces conditions, les effets positifs du libéralisme (voir le schéma de notre étude précédente) se déclanchent plus rapidement. Les gains de compétitivité prix et qualité intra et extra zone s’accélèrent.
Cependant les effets négatifs sont aussi dynamisés. Le chômage frictionnel et le chômage structurel risquent de se développer. Il devient donc nécessaire de trouver des moyens financiers afin d’en limiter la portée. Mais aussi de favoriser les moyens qui participent d’une meilleure reconversion des salariés actuels.
Pour optimiser la construction européenne il est donc nécessaire d’avancer dans l’intégration économique (en 2007 sont prévues les entrées de la Bulgarie et de la Roumanie) mais aussi d’élever le budget européen (qui ne représente qu’un tiers du budget de la France pour 25 pays !). Nous aurons donc à revenir sur le budget de l’Union Européenne dans la suite de nos analyses.
19:40 Écrit par Alain DUCHESNE dans Economie Européenne | Lien permanent | Commentaires (0)
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