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mardi, 24 janvier 2006

Le Pays de Pévèle : trente ans de léthargie

Cela fait trente ans que le Pays de Pévèle est attendu. 30 ans de léthargie et certains s’offusquent qu’on les sorte de leur sommeil.

Notre territoire est l’un des derniers du Nord Pas de Calais à ne pas s’être constitué en Pays.

 

Les Pays traduisent la volonté des EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) et de communes isolées de s’associer pour travailler ensemble. Ce regroupement qui ne constitue pas un niveau administratif supplémentaire, permet d’obtenir une taille minimale efficace afin de mener des projets que la dimension des EPCI n’autorise pas. La constitution d’un pays de Pévèle permettrait ici de profiter d’économies tout en permettant l’éligibilité du territoire à de nombreuses ressources financières supplémentaires.

Si nous voulons enfin être éligible au contrat de plan Etat-Région il nous faut accélérer la construction du Pays Pévèlois. Les échéances sont proches il nous faudra être prêt pour le contrat de plan Etat-Région 2007-2013.

Par ailleurs une grande partie du territoire concerné par le périmètre du Pays  de Pévèle n’est pas éligible aux fonds structurels européens. Or suivant la nature des projets retenus par la charte de développement du Pays la construction du Pays de Pévèle permettrait de faire appel à certaines ressources européennes.

En dehors de ces aspects financiers, un Pays c’est aussi la réalisation d’une charte qui établit de grandes orientations politiques afin que les communes qui le composent puissent donner un sens commun à leurs démarches. C’est ce sens commun qui en renforçant l’identité du Pays permettra aux institutions de l’identifier et de le soutenir. Nous le voyons bien le contrat de Pays témoigne de la volonté d’agir ensemble sur un territoire. Il constitue le cadre d’une intervention partagée. Toute position politique non prise dans la concertation pourrait faire échouer le projet de constitution du Pays Pévèlois. C’est dans un cadre démocratique que doit se définir un projet de développement durable et non par communiqués de presse interposés. Ce projet qui sera porté par une charte devra par exemple définir notre positionnement en matière touristique, en matière d’énergies renouvelables, en matière de fuseaux autoroutiers… Autant de questions sans réponses qui nuisent à l’efficacité de nos politiques et qui les retardent, c’est le cas pour la définition du projet touristique sur le parc de Tourmignies qui doit s’inscrire dans un cadre plus large que la Communauté de Communes du Pays de Pévèle et qui doit trouver au moins une cohérence spatiale à l’échelle du Pays de Pévèle et même au-delà. Nous le voyons bien le retard pris dans la construction du Pays est dommageable pour notre territoire.

Restera à déterminer où la « Maison de Pays » devra s’établir mais là encore des divergences apparaissent qui pourraient retarder la constitution du Pays.

 

En initiant la réunion des maires à Tourmignies le 27 septembre 2005 avec l’appui de l’Etat sur la problématique du Pays Pévèlois « le réveil a sonné et le compte à rebours s’est déclanché ». Je me félicite que certains sortent de leur sommeil et réagissent. C’était l’objectif de cette réunion, force est de constater qu’il est atteint. Désormais peu importe que la réunion de construction du Pays de Pévèle se fasse à Tourmignies, l’important est qu’elle se fasse démocratiquement en présence de tous les maires du territoire concerné comme je l’avais initié à Tourmignies et surtout que nos grands élus s’inscrivent dans la philosophie de la démarche Pays et retrouvent un peu de sérénité, pour servir l’intérêt collectif et ce « même si le réveil est difficile ». 

21:20 Écrit par Alain DUCHESNE dans Pays pévèlois | Lien permanent | Commentaires (2)