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lundi, 01 mars 2010

Harmonie école de Tourmignies

Pour l'harmonie-école de Tourmignies-Attiches, le nerf de la guerre est aussi celui de la musique

dimanche 28.02.2010, 05:08 - La Voix du Nord

|  MUSIQUE |

Laurent Liégeois, président de l'école de musique Diapason de Raimbeaucourt, veille également sur l'harmonie-école de Tourmignies-Attiches. ...

Ce choix a peut-être été guidé par le fait que son arrière grand-père maternel ait été le chef de l'harmonie de Tourmignies. Si la petite école fonctionne bien, son avenir reste fragile.

> Quelle est l'origine du projet ?

« À l'initiative de la communauté de communes du pays de Pévèle, l'école de musique Diapason intervenait depuis 1990 en milieu scolaire à Attiches et à Tourmignies. Au fil des années, on a ressenti que plusieurs personnes souhaitaient que cette pratique musicale s'étende hors des écoles. Dans les deux communes, des bénévoles, dont Alain Siesse, qui joue du saxo et qui dirige l'école de musique de Marquette, ont proposé leur aide. Les deux maires, Alain Duchesne et Luc Foutry, ont porté le projet. Grâce à la conjonction de ces bonnes volontés, nous avons réactivé un groupe de pratique musicale. Il y a eu une réunion d'information en septembre 2006 et on a senti qu'il y avait un potentiel d'élèves intéressé par la création d'une école de musique. » > Pourquoi une harmonie-école ?

« L'idée de l'harmonie-école tourne autour de deux axes. Le premier, c'est d'assurer la formation musicale des enfants voulant apprendre à jouer d'un instrument d'harmonie. Le second, c'est d'avoir une structure qui n'est pas seulement de loisir mais intégrée à la vie locale. Pour cela, il y a un orchestre qui se forme en fonction des besoins et qui participe, notamment, au carnaval d'Attiches où à la cérémonie des voeux à Tourmignies. Pour celle de cette année, nous avions réuni environ 25 instrumentistes. » > Comment se passe cette quatrième année ?

« Nous avons réussi à créer cette activité dans les deux communes avec de l'éveil, des cours de solfège et d'instrument qui sont donnés par Flavie Delannoy et Rémi Liégeois, le mercredi, à Tourmignies et du chant choral avec Catherine Amory, à Attiches. Notre grand défi, c'est de convaincre des professeurs de se déplacer dans de petites communes pour un faible volume horaire. À Attiches, Catherine Amory est également intervenante en milieu scolaire, ce qui crée une certaine synergie. Aujourd'hui, nous accueillons plus de vingt élèves. Nous sommes aussi très sollicités pour créer d'autres cours d'instruments mais ce n'est pas notre objectif immédiat. Il est plutôt de parvenir à ce que des locaux prennent en main l'association. » > Vous en sortez-vous financièrement ?

« Nous sommes soutenus par les deux communes et nous demandons des cotisations qui sont de l'ordre de 100 à 150 E. Ces recettes ne couvrent que la moitié des dépenses qui sont de l'ordre de 5 000 E avec les salaires. C'est pour cela qu'Alain Duchesne, arguant du fait que les autres harmonies étaient aidées, s'est tourné vers la communauté de communes où la question doit être revue en commission. De notre côté, nous sommes ouverts, prêts à nous intégrer et à collaborer avec des structures musicales des environs, Mons-en-Pévèle, Pont-à-Marcq... Nous souhaitons privilégier l'ancrage local mais, en juin, il faudra éventuellement réduire l'activité ou faire le choix d'un rapprochement avec Diapason. » • J. B.