dimanche, 12 novembre 2006
Pour la sérénité du Pays Pévèlois, il est temps d’en revenir à une démocratie participative les premières assises tombent à pic !
Communiqué de presse du 12 novembre 2006
Les querelles politiques actuelles sont le reflet du retard pris par la Pévèle concernant les notions de démarches de projet et de contractualisation territoriale.
Pourquoi ? Parce que derrière le débat qui consiste à savoir s’il faut s’inscrire ou non dans l’appel à projet pôle d’excellence rural, il y a une autre question, beaucoup plus fondamentale à laquelle nous ne pouvons pas encore répondre ? : Quelles sont nos priorités de développement pour les 5, 10, 20 prochaines années ?
La priorité est-elle l’accueil d’entreprises et le développement des NTIC ? Est-elle le développement touristique et culturel ? Est-elle l’amélioration du cadre de vie et du logement ? Est-elle le renforcement des services à la population ?
La réponse à ces questions passe par une démarche construite (diagnostic, enjeux, définition d’un programme d’actions…) et partenariale que peut incarner la constitution d’un Pays.
Quelles sont nos faiblesses, comment y remédier, avec quelles priorités dans le temps…voilà les questions que nous devons d’abord nous poser rapidement ! Pour cela les 1ères assises tombent à pic, car elles permettront d’accélérer sérieusement la démarche de Pays et d’esquisser de premiers éléments de réponses à toutes ces questions.
Pour autant, il ne faut pas opposer PER et Pays…c’est un faux débat…l’un vise à soutenir une filière d’excellence sur un territoire, l’autre à concrétiser un projet de territoire dans toutes ses composantes. Les deux sont mêmes complémentaires : le PER peut être un élément majeur de notre projet de Pays, mais un élément à côté d’autres sujets à traiter. D’ailleurs, avec un peu de méthode et de consensus sur la question, la démarche du PER peut même constituer un “ catalyseur ” pour accélérer l’écriture de notre charte de pays…le tout est d’être d’accord sur la thématique d’excellence à soutenir et sur les coûts qu’il s’agirait de supporter pour les communes membres du Pays au regard des avantages.
Mais de cela c’est aux communes d’en décider, il est temps d’en revenir à une démocratie participative sur le sujet !
17:43 Écrit par Alain DUCHESNE dans Pays pévèlois | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, village
samedi, 04 novembre 2006
Le travail une ressource ?
Pourquoi continuer à faire peser les charges sociales sur le travail ? Comment transformer l’emploi en ressource plutôt qu’en charge ? Comment lutter contre les déficits de nos comptes sociaux et encourager l’emploi ?
Notre système fiscal fait peser les charges sociales sur les salaires. Dans une telle configuration les entreprises en licenciant peuvent faire baisser substantiellement les charges salariales (salaires et cotisations sociales). En indexant les charges sociales sur les salaires nous renforçons le poids de la variable « licenciement » dans la recherche du profit.
Pas étonnant (alors que l’on s’en indigne) de voir les cours des actions des groupes qui annoncent des plans de licenciement, monter après des licenciements.
En licenciant pour élever leur excédent brut d’exploitation*, les entreprises réduisent leur contribution aux organismes sociaux alors qu’au même moment la hausse du chômage qu’elles occasionnent génère une augmentation du déficit des organismes sociaux. (Effet ciseau).
Ce comportement logique et rationnel au niveau de l’entreprise (micro économique) en se généralisant conduit au niveau macro économique à l’augmentation du taux de chômage, à menacer notre système de couverture sociale et à élever l’endettement colossal de notre pays (1180 milliards estimé en 2007 !).
Nous sommes face à « un effet ciseau » auxquels les gouvernements n’ont pas répondu. Il est de la responsabilité des gouvernements de réguler les comportements individuels des entreprises lorsque ceux-ci conduisent à un sous optimum économique et social.
Dans cette affaire ce ne sont pas les entreprises qu’il faut brimer mais bien l’Etat qui en faisant supporter aux salaires les charges sociales a mis en place un système fiscal préjudiciable au fonctionnement de notre économie. Il est du devoir des gouvernements de proposer d’urgence un système alternatif.
Le groupe centriste, UDF, propose de faire peser les charges sociales sur l’excédent brut d’exploitation (profit). Dés lors, les licenciements généreront une moindre baisse des charges salariales (ici seuls baisseront les salaires versés). De plus les bénéfices réalisés obligeraient l’entreprise à verser davantage de charges salariales. Dans ce cas les entreprises qui licencient et enregistrent davantage de profits contribueront davantage à la couverture sociale. Nous rompons « l’effet ciseau » cela réduira les recours aux licenciements et surtout permettra de rétablir en partie les comptes des organismes sociaux.
Aujourd’hui les entreprises qui ont une forte intensité en travail humain contribue davantage à réduire le besoin de financement de notre couverture sociale. Au même moment ces entreprises contribuent plus que d’autres (faible intensité en travail) à notre protection sociale. Nous nous devons de corriger cette injustice en faisant supporter les charges sociales à l’EBE. Avec un tel système nous réduisons le coût du travail, nous renforçons la compétitivité des entreprises, car nous transformons des charges quasi fixes en charges plus variables. C’est là un gage de compétitivité supplémentaire pour nos entreprises. Avec cette proposition on encourage un comportement plus sociétale de la part de nos entreprises.
La proposition du groupe centriste est ainsi à la source de gains de compétitivité, d’emplois, permet de lutter contre le déficit des organismes sociaux et contribue à la baisse de notre endettement.
* Production (Chiffre d’affaires)
- Consommations intermédiaires (fournitures)
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= Valeurs ajoutées
- Salaires
- Cotisations sociales
- Impôts et taxes
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= Excédent brut d’exploitation (bénéfices, profits)*
12:25 Écrit par Alain DUCHESNE dans Bien-être, Développement et tradition, Economie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : UDF ; politique ; économie